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Derrière ses jolis sourires, Mademoiselle cache un bien lourd secret, un complexe. Elle n'a pas de pois sur ses ailes. Chaque jour, elle découpe de petits pois tout ronds dans des feuilles d'olivier trempées dans de l'encre noire. Bogarçon aime l'observer et s'étonne de ne jamais compter le même nombre de pois sur le dos de celle qu'il aime sans oser lui avouer. Elle se trouve vilaine, il la trouve unique : C'est en comptant les petits pois sur le dos des coccinelles que l'on connaît leur âge.
N'est-ce pas la plus grande des coquetteries, pour une dame, que de pouvoir cacher le sien ? Jamais on n'avait dit chose si réconfortante à Mademoiselle. Vous possédez ma belle, le plus beau des atouts. Ce sera un honneur pour moi que de me promener à votre bras, par temps chaud ou temps chagrin. Lui explique Bogarçon.
